En 2007, nous avons publié sur ce blog un historique des premières années de la paroisse à partir des documents de l'époque. Il est toujours en ligne sur cette page. Un passage, un rapport de 1934, rapporte les bienfaits apportés par l'intercession de saint Séraphin de Sarov. Le voici:
Dans un des rapports du père recteur D. Troïtski à l'assemblée générale de la paroisse (15- 7- 1934) sont cités trois cas où la miséricorde divine s'est manifestée à des gens pieux après qu'ils aient adressé des prières à saint Séraphin de Sarov.
1 - Une dame (Lydia Ivanovna Birioukova) occupée du matin au soir par son travail ne trouvait pas la possibilité, même de temps en temps, de venir dans la maison de Dieu. L'archiprêtre D. Troïtski lui en fit une fois le reproche. Quelque temps plus tard, elle vient le voir, toute joyeuse, et lui dit : « Après vos reproches, père Dimitri, « je suis allée dans votre église et j'ai prié devant l'icône de Saint Séraphin de Sarov, et puis, fatiguée, je suis rentrée chez moi, à Clichy. Quelques jours plus tard» continue L.I. Birioukova, « je fais un rêve, je me vois dans votre église sur la gauche et je prie devant la même icône. Et puis je vois que le mur contre lequel se trouve l'icône disparaît quelque part, et il ne reste plus que le visage du Saint, vivant, affectueux, et il me chuchote : »merci à toi pour cela, et merci aussi pour cette petite prière ». « Et voilà, les larmes de joie que vous voyez sur mon visage m'ont forcée à venir vous voir aujourd'hui et à vous raconter ce merveilleux apaisement de mon âme».
2 - Un samedi, dans notre église, se trouvait le célèbre écrivain I. S. Chmelev et après la liturgie, il raconta à de nombreuses personnes l'extraordinaire visite qu'il eut par la grâce de Dieu. Il tomba malade, les médecins décidèrent de l'opérer et l'on attendait seulement qu'une radioscopie soit faite au préalable. Après avoir reçu les négatifs, I. S. Chmelev avait l'intention d'aller voir les médecins le lendemain matin. Et le voila qui fait un rêve et voit, écrit en grosses lettres sur sa radioscopie « Saint Séraphin ». Ces deux mots se transformèrent chez le médecin en un diagnostic médical : « aucune opération n'est nécessaire ». Avec des larmes de joie, I.S. Chmelev pria devant l'icône de saint Séraphin et confessa son pieux espoir en l'aide divine grâce aux prières du vénérable saint Séraphin.
3 - Oh petit garçon de neuf ans, Igor Mourine (?), a la suite d'une angine eut une complication dans les reins. Il était soigné par le docteur Khmelevski et ensuite par le meilleur spécialiste français, un professeur. L'enfant, d'après le diagnostic des médecins, faisait une crise d'urémie et se mourait. L'analyse de son sang indiquait alors qu'il avait 62 % d’urine dans le sang et seulement 38 % de sang pur. Une telle proportion signifiait un état désespéré, mortel dans tous les cas. Les médecins en informèrent les parents, et le docteur Khmelevski, comme pour les réconforter, leur conseilla d'aller prier saint Séraphin. Les parents vinrent à l'église, prièrent le Serviteur de Dieu, reçurent une icône du Saint des mains du père recteur. Quelques jours plus tard, les parents revinrent à l'église et racontèrent que tout danger pour leur fils était écarté et que les médecins ne pouvaient absolument pas comprendre la cause de cette guérison en bonne voie.
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